SDMF44 (Self Défense)

SDMF44 (Self Défense)

PENCHAK & FISFO


Mon parcours, l'enseignement du Penchak Silat, FISFO et les objectifs

Ceinture noire de Karaté et Judo, Instructeur Fédéral FFKAMA, 4ème DAN FFKDA et Professeur Principal de Penchak méthode FISFO formé par Charles Joussot, je propose une nouvelle activité sportive sur le Croisic qui répond à 3 objectifs :

 

  • Elargir le champ des disciplines d'arts martiaux au sein de la région centre
  • Offrir un nouveau cadre de pratique des arts martiaux complémentaire à ceux déjà existants pour un large public.
  • Faire partager la passion de cet art martial de self défense à des femmes et des hommes, jeunes et séniors.

 

Cette discipline s’appuie sur un art martial Indonésien : le Penchak Silat.

Penchak : l’art de combattre

Silat : combattant rapide

 

Les grands maîtres de Penchak Silat se sont inspirés de techniques animales en mettant en œuvre des techniques basées sur des frappes rapides et concentrées sur les points vitaux pour obtenir une meilleure efficacité.

 

Le Penchak Silat se pratique également en technique isolée sur des Lankas, équivalents aux Katas en Judo et Karaté qui enchaînent des techniques réalisées dans le vide simulant un combat réel.

Ce sont des formes de mouvements isolés qui permettent de travailler les déplacements, la respiration, la souplesse, le placement du corps de manière à être beaucoup plus efficace lorsque l’on travaille les techniques de self défense.

 

Les lankas permettent également de faire travailler des gestes, postures… dans des situations données, afin d'avoir un apprentissage « au calme » et plus appliqué que lors d'une technique réalisée en groupe.

 

En ce qui concerne mon parcours, après 10 années de Judo et de Tai Jitsu, j’ai pratiqué le Karaté et le Full contact dans le club de Dominique Valera à Paris, puis décidé de m’orienter vers le Penchak Silat et plus particulièrement vers la méthode FISFO en étant formé par son fondateur, Charles Joussot (conseiller en sécurité, formateur de gardes du corps, consultant auprès de Groupes d’Intervention Police, Armée et Gendarmerie, Sûreté ferroviaire, Créateur de matériel de sécurité, police et self-défense) .

www.fisfo.com

 

Extrait du site de FISFO :

 

Ici il s’agit d’une méthode pour apprendre à se défendre soi-même avec ses propres moyens et ceux-ci étant limités d’une certaine façon, c’est la raison pour laquelle nous allons développer nos moyens par des techniques issues soit des sports de combat ou des arts martiaux qui vont nous permettre d’apprendre à mieux nous connaître, à mieux combattre notre peur, à mieux gérer le stress dans des situations d’agression afin de pouvoir les affronter avec plus de sérénité .

Cette méthode est à la portée de tous et est basée sur la simplicité, la rapidité, l’efficacité, la discrétion, l’anticipation, la protection, la déstabilisation de l’adversaire et la prévention.

 

Aujourd’hui, deux branches d’enseignement et de formation sont accessibles chez FISFO

 

Le Penchak Silat de l’école Charles Joussot, méthode pour tous et la méthode professionnelle revue sous différents aspects en tenant compte du cadre légal de la législation en vigueur.

 

  1. 1.      En ce qui concerne la méthode pour tous, les hommes et femmes, jeunes et séniors pourront profiter d'un entrainement adapté à leur physique.

 

 

  1. 2.      La méthode professionnelle regroupe les cours pour les Forces de l’Ordre et tous les organismes de l’état (police, gendarmerie, vigile, sécurité des bâtiments, sécurité ferroviaire, protection rapprochée...

 

 

 

Les techniques se pratiquent sans armes. Il faut prévoir un tee-shirt , pantalon de sport FISFO et une coquille de protection

 

J'aurais plaisir à en discuter de vive voix si vous souhaitez plus d’informations 

 

ERIC-PENCHAK-FOND

 

 


31/08/2022
0 Poster un commentaire

Charles Joussot & FISFO

Pour comprendre FISFO & Charles Joussot, son fondateur, il faut "remonter" à l'origine avec Maître Turpinj qui fut l’élève de Maitre Kijaî-Ngaberthi-Soerodiwirdjo, fondateur du Setia Hati Terate.

 

Maître Turpinj fut le premier à amener et faire connaître le Pencak-Silat en Europe. Il fit aussi partie des «Partisans du Siliwangi», commando de l’armée indonésienne dans la jungle, chargés d’attaquer et de neutraliser les postes de garde de l’ennemi pendant l’invasion Japonaise et Hollandaise de l’Indonésie.

C’est dire que Maître Turpinj a expérimenté en conditions réelles l’efficacité des techniques de son style.

 

Pah Turpijn connaît ensuite une vie mouvementée ; il vit pendant treize ans dans la jungle indonésienne dans une sorte de monastère ou mosquée où il devient disciple de deux grands Maître de Pencak-Silat : Bapak Tjorkro et Bapak Djamaed. Il va y étudier la science islamique de l’Ilmu Batin (Tenga Dalem), travail sur l’énergie et la force interne ainsi que la philosophie spirituelle islamique. Pendant ces études, Pah Turpijn se doit de rester discret et ne peut pas avoir de contacts avec l’extérieur, ni même avec sa propre famille. A la fin de ses études il quitte le monastère et s’engage dans l’armée.

Il intègre les commandos-suicide (les Partisans Siliwangi) qui opèrent dans la jungle pendant l’invasion hollandaise. Les hommes du commando sont regroupés par trois ou cinq et foncent sur un groupe d’ennemis. Il faut tuer vite et bien, à l’aide de torsions des vertèbres cervicales ou d’ergots tranchants et empoisonnés fixés sur des bagues.

 

Autant dire que pour maître Turpijn, le Pencak n’est pas une gymnastique acrobatique, mais bel et bien un art martial pur et dur qui doit être efficace.

C’est en 1966 que Pah Turpijn s’installe en Hollande, où il œuvre en tant que pionnier du Pencak-Silat en Europe. Il crée sa propre école de Pencak Silat dans les années 70 sous le nom de Persaudaraan Seti Hati Madiun. Il s’agit d’une synthèse des styles de Java et d’autres styles de Silat (Harimau, Cimande etc.). Il divise son style en 4 sous-styles, mais pour simplifier, on appelle son école SETIA HATI TERATE. Son style, à la fois tonique et fluide, se fonde sur les préceptes suivants: anticipation, réaction, vitesse d’exécution, efficacité, réalisme.

 

 MAITRE TURPINJ-CHARLES JOUSSOT

En 1978, Charles Joussot découvre Maître Turpinj au travers d’un article paru dans le magazine Karaté qui retient toute son attention. A l’époque, Charles Joussot avait pratiqué quelques temps la savate avec le père de Jean Lafond, la boxe anglaise et un peu le karaté. Et ce fut la rupture de toute pratique sportive jusqu’au moment précis où Charles Joussot prend contact avec le Maître indonésien.

 

C’est en 1978 que la rencontre se fait, Charles Joussot a 33 ans et Maître Turpinj lui démontre l’efficacité du Pencak-Silat. Aussitôt, Charles commence son apprentissage et brûle les étapes. En 1984, il ouvre son premier club rue de Dunkerque à Paris. En 1987, il ferme ce club devenu trop petit pour ouvrir un club plus grand situé rue de l’Ourq à Paris 19ème, qu’il fermera en octobre 1998 pour partir aux USA afin de continuer l’œuvre de son Maître.

 

Charles Joussot, 8ème Dan de Penchak Silat, crée FISFO (Federation International Systems Forces de l’Ordre), structure au sein de laquelle il enseigne un pencak silat épuré, réadapté aux besoins actuels des forces de sécurité.

Charles Joussot, Fondateur et Président de FISFO a créé cet organisme pour répondre à une forte demande des milieux professionnels de la sécurité tant officiels que privés.

Depuis 1990, Charles Joussot ayant été contacté par certains services de Police, a donc mis au point des techniques et des modules très spécifiques pouvant être employés sur le terrain en restant dans un cadre légal.

 

Depuis, de nombreux services de Police, Gendarmerie, Militaires en France ont recours aux services de FISFO ainsi que des organismes privés (milieux hospitaliers, centres pénitentiaires, établissements de nuit, protection rapprochée…)

FISFO a également été présenté dans certaines académies de Police telles que : Los Angeles, New York, l’Île Maurice, La Turquie, Djibouti…

www.fisfo.com

 


25/07/2022
0 Poster un commentaire

Le Penchak Silat : c'est quoi ?

Qu’est-ce que le Pencak Silat ?

 

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut d’abord éclaircir un point : « Pencak Silat » est un terme générique désignant tous les arts de combat puisant leurs origines dans le monde malais ; et il en existe plusieurs centaines que l’on a coutume d’appeler des styles, écoles, courants, etc. Deux pesilat peuvent ainsi pratiquer des styles totalement opposés bien qu’il s’agisse toujours de Pencak Silat. C’est pourquoi un pratiquant de Pencak Silat prendra toujours la peine de préciser le nom de son école ou de son style.
On constate par ailleurs le même phénomène en ce qui concerne d’autres arts martiaux, comme le Karate. En soi, faire du Karate ne veut rien dire : s’agit-il de Shotokan, de Wado Ryu, de Shito Ryu, de Kyokushinkai, etc. ? Et bien il en va de même pour le Pencak Silat : pratiquez-vous le Setia Hati, le Cimande, le Tapak Suci, le Bakti Negara, le Seni Gayung Fatani, etc. ?
En résumé, il faut juste se souvenir que le Pencak Silat n’est pas un art martial à part entière mais un terme générique désignant les arts de combat du monde malais.

Le Pencak Silat s’est développé dans tout l’archipel malais. Il n’existe pas de récit historique précis à son propos, mais la littérature et le patrimoine de Java prouvent que le Pencak Silat fait partie intégrante des pratiques culturelles de l’archipel (de nos jours, il a une place prépondérante dans les événements officiels ou les mariages malais).

Pour ce peuple, le Pencak Silat est beaucoup plus qu’un simple art martial, c’est une véritable institution : former un peuple courageux, discipliné, loyal et patient.

Les maîtres malais en possèdent la connaissance pure : l’ilmu.

Le Silat est avant tout un art de défense qui, appliqué intelligemment, devient très efficace. Ne s’appuyant pas sur la force physique, il peut être pratiqué par tous : hommes, femmes, enfants et personnes âgées (en Malaisie et en Indonésie, on compte un très grand nombre de femmes et d’enfants le pratiquant). La connaissance du Silat développe le caractère humain de ses pratiquants en accordant corps et esprit. Les malais répondent à la violence qui les entoure par l’audace et la ruse, non par l’agressivité. L’apprentissage est astreint à certaines conditions protégeant les fondements du Silat que le nouvel élève doit accepter. Le maître adapte son enseignement en fonction des capacités de celui-ci.

Le Silat se divise en trois parties : l’art, l’auto défense et la spiritualité.

 

L’ART

 

Il se manifeste dans la richesse des costumes et dans le gamelan (musique traditionnelle) accompagnant une gestuelle d’une très grande beauté. Celle-ci prend véritablement forme avec un Silat de haut niveau, car elle nécessite une forte expérience technique et tactique. Elle est comparable à des mouvements d’éclosion et de recueillement permettant l’attaque et la défense. Ces gestes, les langkah, sont la base d’un enseignement de qualité.

Si la gestuelle esthétique est en lien direct avec la gestuelle défensive, sa signification et ses symboles sont plus abstraits.

 

L’AUTO-DÉFENSE

 

On la retrouve directement dans les techniques de frappe et de réception des coups. En effet, la recherche esthétique des mouvements masque en réalité des techniques fulgurantes. Celles-ci ne sont pas données en spectacle afin de conserver la sécurité et l’harmonie de la communauté du Silat. On distingue trois formes de défense : à distance éloignée, moyenne ou rapprochée (respectivement l’esquive, la parade et la saisie).

 

LA SPIRITUALITÉ

 

Renforcer son Silat, c’est maîtriser la connaissance de tout ce qui l’entoure, à commencer par la religion ; mais aussi la conception des armes (comme le golok ou le keris), la physique, l’anatomie, l’astronomie, etc.

Ces trois domaines sont indissociables. Dépendant les uns des autres, ils forment un tout et assurent la transmission d’un Silat proche des traditions.

Chaque civilisation et chaque époque a vu se développer des techniques de défense. Cependant, l’art martial malais, qui n’était au départ qu’un simple moyen de se protéger, s’est peu à peu révélé et affiné pour devenir le Silat. C’est ainsi qu’il appartient désormais au patrimoine artistique et culturel malais.

 

PENCHAK SILAT

 

 


25/07/2022
0 Poster un commentaire